Les petits bonheurs du chef d’entreprise

29 Avr 2010

Ces derniers jours, j’ai vraiment l’impression de courir après le temps. Il a donc fallu établir un plan stratégique pour répartir au mieux les différentes tâches quotidiennes, afin de prendre un peu de temps pour déchiffrer le pavé que le centre des impôts avait eu la gentillesse de me faire parvenir.

Car, après avoir longuement repoussé cet instant, il a vraiment fallu que je me plonge dans ma déclaration d’impôts en tant que « chef d’entreprise » et dans ma déclaration de revenus pour le calcul de mes cotisations. C’est une première et c’est assez angoissant. Non pas que j’ai quelque chose à cacher, mais c’est plutôt l’angoisse de ne pas remplir la bonne case ou d’oublier une case… car franchement, il y a beaucoup trop de cases.

Lorsque j’ai ouvert le dossier, plusieurs phases se sont succédées :

L’optimisme : cerfa n°2031-K : déclaration d’impôt sur le revenu – bénéfices industriels et commerciaux. « Ca ressemble vachement à une déclaration de revenu normale, donc ça devrait pas être compliqué ».

Le questionnement : cerfa n°2031-K Ter. « Une annexe, mais pourquoi une annexe ? »

La confiance : cerfa n°2033-A, B et C. « Bilan, compte de résultat et amortissements ! mais bien sûr, ça je connais. Actif, passif, produits, charges, pas de souci. Je ressors mes cours de compta, je reprends mes notes de la formation à la Chambre des Métiers et ça va le faire. »

Le doute : cerfa n°2033-D. « Relevé des provisions et amortissements dérogatoires… alors là, je vois pas. Me serais-je assoupie pendant un cours ? Est-ce que je perdrais déjà la mémoire ? Ou aurait-on inventer de nouveaux termes comptables aucours des dernières années, sans m’en informer ? »

L’angoisse : cerfa n°2033-E, F et G. « Alors là, je suis larguée. Moi qui trouvais que mon comptable me coute trop cher, je comprends mieux… en tout cas, il va falloir que je lui envoie un mail rapidement. »

Voilà comment perdre 2 heures à s’arracher les cheveux sur des documents qui ne ressemblent pas du tout à ceux qu’on remplissait en cours de compta. Enfin, c’est une excellente confrontation avec la réalité de l’administration française, n’est ce pas ?

Alors pour me changer les idées, je suis descendue dans mon atelier pour modeler de nouvelles créations et dessiner de nouveaux projets. Encore des journées bien remplies à venir…

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